Les monts de Flandres

lundi 21 décembre 2020
par  François DART
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Les Monts des Flandres Francaises

Le Nord de la France, entre Lille et Dunkerque, appelé "le Plat Pays" par Jacques BREL, est partagé entre la France, la Belgique et les Pays-Bas, juxtaposant une plaine littorale (Flandre maritime) et un arrière-pays (Flandre intérieure) accidenté de collines, jalonnée de grandes villes (Lille, Gand).

Ce "Plat Pays" est parsemé de collines appelées Monts, qui ont une altitude de quelques 150 à 170 mètres de hauteurs.

La région est densément peuplée et dispose d’un bon réseau de voies de communication.

L’agriculture y est intensive (céréales et cultures industrielles) ; les industries littorales (sidérurgie, raffinage du pétrole, chimie) et la construction automobile y relaient partiellement les branches en crise (textile, charbon).

Formation des Monts de Flandre

A la fin du Crétacé,

vers -66 millions d’années, la mer qui recouvrait la région s’est retirée. Elle ne revient qu’une dizaine de millions d’années plus tard. Ensuite, pendant une vingtaine de millions d’années, la mer dépose sables ou argiles.

Il y a environ 35 millions d’années la mer se retire définitivement pour laisser place à un vaste plateau haut de 180 mètres environ.

L’érosion provoquée par l’action des pluies et des gelées a raviné les terrains. Mais, dans les Monts des Flandres, les sables se sont agglomérés en grès ferrugineux. Ces grès ferrugineux avec les galet ont donc protégé certaines zones contre l’èrosion.

Ces monts sont

- Mont Cassel 176 mètres

- Mont des Récollets 155 mètres

- Mont des Cats 164 mètres

- Mont de Boeschepe 129 mètres

- Mont Kokereel 110 mètres

- Mont Noir 150 mètres

- Mont Rouge 129 mètres

- Scherpenberg 125 mètres

- Mont Vidaigne 136 mètres

- Mont Kemmel 156 mètres

Entre les monts, le niveau de la plaine, ravinée par les pluies et les gelées est voisine du niveau de la mer, soit vers 0 mètre.

Cette plaine s’étant sur environ 70 km le long de la frontière franco-belge entre la région d’Armentières et celle de Dunkerque.

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Des centaines de chiens et de chevaux rassemblés au Mont des Cats

La fête de la Saint-Hubert se tient ce dimanche 30 octobre à Berthen.

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Il y a 70 ans, 14 cavaliers se réunissaient dans la plaine du Mont des Cats pour célébrer la Saint-Hubert.

Ce rendez-vous est devenu une tradition, et des milliers de curieux assistaient ce dimanche 20 octobre à la messe en plein air animée par les trompes de chasse.

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Le Mont Kemmel et la 3e bataille des Flandres (9 avril - 20 mai 1918)

Le Mont Kemmel, ou Kemmelberg, est le point culminant de la province de Flandre-Occidentale, en Belgique. Son altitude est de 156 m.

Le sommet est matérialisé par une borne géodésique de l’Institut Géographique Militaire et mise en place en octobre 1951.

L’endroit se situe sur la commune de Heuvelland, à 1.500 mètres proprement dit du village de Kemmel.

De tous temps le lieu présente un intérêt militaire stratégique et économique. Les Celtes déjà, 500 ans avant J-C, y ont installé une communauté protégée par un fort.

Le commerce est florissant avec les Romains.

Lors de la Première Guerre mondiale, le Mont Kemmel constitue un point de repère pour l’artillerie ; une hauteur convoitée par les armées belligérantes pour ce qu’elle offre un panorama exceptionnel sur une partie absolument plane et dégagée de la région, et, sur les monts qui l’entourent (Monts Rouge, Noir, des Cats, Vidaigre) ; massif qui forme, par ailleurs, un fameux rempart naturel.

Au cours de la nuit du 24 avril 1918, les Allemands bombardent les hauteurs de la colline entre autres au moyen d’obus chargés de gaz.

Les Germains sont postés au Sud du mamelon, au niveau de la petite rivière Douve.

Le bombardement augure une attaque d’envergure. Celle-ci se soldera au final par une victoire allemande âprement remportée, alors que le lendemain les Français se sont dans un premier temps retirés sur le sommet, pour enfin capituler le midi.

Le surlendemain du déclenchement des hostilités, le vendredi 26, les Français contre-attaquent durant 3 jours, sans succès.

Jusqu’en juillet, les combats se poursuivent. Il faut toutefois attendre le 5 septembre pour que le "mont chauve" soit définitivement repris par une coalition franco-britannique.

Cette dernière offensive de grande ampleur de l’état major allemand, en présence de Guillaume II, sera surnommée bataille de l’Empereur (Kaiserschlacht) ; elle marquera la fin des coups de boutoir teutons sur le Front Ouest.

Deux assauts seront lancés simultanément dans la Somme et en Flandre en ce printemps 1918.

L’offensive dans la Somme s’éteindra face à l’opiniâtreté des Alliés.

Dans son échec à n’être pas parvenu à couper les Alliés des voies d’approvisionnement par la mer et en ne s’étant pas rendues maître du saillant d’Ypres, les troupes du Kaiser remportent au Mont Kemmel leur dernière victoire, en ce lundi 29 avril 1918.

Face aux troupes d’élite allemandes, les Français laissent plusieurs milliers de morts sur le terrain.

L’ossuaire du Mont Kemmel, qui contient les restes de 5.294 soldats français dont 57 seulement sont identifiés, témoigne de la rudesse des combats en ce lieu.

Sur les hauteurs du Mont Kemmel, non loin de la borne géodésique, s’élève un obélisque blanc de 16 mètres de hauteur, sur lequel figure Victoria, la déesse romaine de la Victoire, dont le regard dégage de la mélancolie.

"L’ange triste du Mont Kemmel", comme on le surnomme, est là pour rappeller le sacrifice des troupes françaises qui combattirent héroïquement et en grand nombre sur tout le territoire de la Belgique, et, faut-il particulièrement le rappeler, en Flandre, -durant toute la durée du conflit-.

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Le Mont des Cats et son Abbaye

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Le Mont des Cats et sa FROMAGERIE

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Filet Mignon Farci au Fromage du Mont des Cats

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La VIE MONASTIQUE

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Partie 1

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Partie 2

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Partie 3

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Partie 4

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